Date et objet du compromis
|
Description, comportements incriminés et preuves
|
- 1918
- Collaboration à l'effort de guerre
|
Voir article détaillé Compromis de la Watch Tower en 1918
- Durant l'été 1918, les sept dirigeants de la Société Watch Tower — dont le président Joseph Rutherford —
furent emprisonnés et considérés comme des agents d'espionnage. De ce fait, la Société Watch Tower publia deux Tour de Garde au printemps 1918 qui indiquaient
que ce n'était pas grave d'acheter les bons liberté servant à financer la guerre, qu'il ne s'agissait pas d'une question religieuse, et encourageaient les Étudiants de la Bible à
soutenir la Journée nationale de prière pour la victoire des alliés dans la guerre. La Tour de Garde affirma que beaucoup de membres des Étudiants de la Bible
qui en avaient les moyens financiers avaient déjà acheté des bons à cette époque, et expliqua: "Un chrétien, ne voulant pas tuer, a peut-être été consciencieusement incapable
d'acheter des bons de l'État; plus tard, il considère les grandes bénédictions qu'il a reçues grâce à son gouvernement, et se rend compte que la nation est en difficulté et
confrontée à des dangers pour sa liberté, et il se sent lui-même consciemment en mesure de prêter de l'argent pour le pays, tout comme il prêterait à un ami en détresse. Le
chrétien le plus large d'esprit est celui qui est le mieux informé des Écritures".[2] Selon le New York
Times du 29 avril 1918, des dirigeants de la Watch Tower expliquèrent que le refus des bons était un malentendu et que les membres du Béthel ne les avaient pas achetés
simplement parce que leur allocation mensuelle de 15 $ ne le leur permettait pas; Rutherford déclara aussi que les citoyens devaient fournir leur assistance volontairement.
Ironiquement, le groupe dissident des Standfasters, qui s'était détaché parce qu'il avait été choqué par ce compromis, fut considéré par la Watch Tower comme étant apostat.
- Dette de sang, violation de la neutralité, mensonge
- Articles de La Tour de Garde (anglais) du 15 mai 1918 p. 152 R 6257, et du 1er juin 1918,
p. 168 R 6268, également retranscrits sur jehovahs-witness.net; "Could not talk of loan", article du 29 avril 1918 du New York Times
|
- 1918, États-Unis
- Questions relatives au service militaire et à la participation à la guerre
|
Voir article détaillé Service militaire: Compromis lors de la Première guerre mondiale
- Durant le procès de 1918 relatif à l'accusation d'espionnage de huit des dirigeants de la Société Watch
Tower, l'un de ceux-ci, le secrétaire-trésorier William E. Van Amburgh, apporta son témoignage. Quand on lui demanda si la Watch Tower empêchait ses membres de prendre les armes
pour leur pays, il répondit "Non"; lorsqu'on lui demanda si un membre pouvait être soldat, il répondit "Oui"; et quand on lui posa la question si la Société promulguait des règles
interdisant à un homme d'aller à la guerre, il répondit: "Non, pas s'il pense que cela est juste" (par la suite, Amburgh prétexta avoir mal compris les questions qui lui avait été
posées). Or, il était manifeste que cela ne correspondait pas à la réalité, puisqu'au même moment, Rutherford demandait à ses disciples de refuser le service combattant, même si
ceux-ci devaient le payer de leur vie.
- Double discours, mensonge
- Scans du procès page 707 et page 709; scans d'une lettre de Rutherford adressée à un frère à propos de la
nécessité de refuser d'aller à la guerre page 1221 et pages 1222-23
|
- 1933, Allemagne
- Lettre à Hitler
|
Voir article détaillé Déclaration de faits et lettre au Chancelier du Reich
- La Watch Tower a envoyé une Déclaration de Faits, adoptée le 25 juin 1933 par environ 7000 TJ
réunis en assemblée à Berlin, accompagnée d'une lettre, à Hitler, alors Chancelier du Reich. La Déclaration, rédigée par Rutherford et distribuée à environ 2 100 000
exemplaires, ainsi que la lettre déclaraient notamment qu'« il n'y a jamais eu le moindre argent de juifs qui a contribué à notre œuvre » et stigmatisaient l'empire
Anglo-américain, la Société des Nations, le Big-Business, les catholiques et les juifs de New York et présentaient les TJ comme d'« ardents défenseurs » des « buts et idéaux
moraux élevés promulgués par le gouvernement national du Reich allemand ». Ces documents sont parfois interprétés comme une tentative de conciliation idéologique et l'historien
Detlef Garbe estime qu'ils « laiss[e]nt parfois transparaître des accents antisémites ».[3]
- Tentative de conciliation idéologique
-
Déclaration de Faits + la lettre (originales + traduction), et liste de liens en rapports avec ce thème
|
- 1938-1947, Australie
- Activités commerciales et participation à l'effort de guerre
|
- À partir de 1938 et dans les années qui ont suivi, le Béthel d'Australie se fit beaucoup d'argent dans des
activités commerciales qui contribuaient parfois à l'effort de guerre. En effet, les Béthélites dirigeaient alors des scieries, plus de 20 fermes, un bureau d'étude, une
boulangerie et d'autres entreprises dont deux imprimeries commerciales; ils étaient alors également disposées à laver les uniformes des soldats, à les nourrir à la cantine et à
produire des instruments de guerre. Le but affiché était, selon les publications, de fournir du travail aux adeptes.[4][5] Cette situation causa des problèmes parmi les adeptes, et finalement Rutherford vint en Australie notamment "pour examiner des
plaintes au sujet de certaines activités commerciales que la filiale d’Australie avait organisées (...). Il fut satisfait de constater que cela n’avait pas affecté la prédication
de la bonne nouvelle et il félicita frère MacGillivray pour son initiative [c'est lui qui avait réorganisé ainsi la filiale]. Toutefois, ces activités allaient susciter plus tard
des problèmes et des difficultés." [6] En effet, ces activités faisaient "des victimes", car "l'organisation avait été trop
loin en montant des entreprises commerciales."[7] En conséquence, lors de sa visite en Australie en 1947, Nathan Knorr prononça
une résolution dans six villes d'Australie, résolution qui déclarait notamment:[8] "Durant la Seconde Guerre mondiale nous avons,
d'une manière ou d'une autre, été mêlés à l'iniquité du présent monde alors en guerre. Nous avons participé avec certains biens du peuple voué à Dieu à ce qui était, nous le
comprenons maintenant, un aspect de l'effort de guerre et de la propagande en faveur de celle-ci, violant ainsi la position de neutralité véritable (...). Une telle attitude (...)
a suscité l'opprobre et la mésentente en rapport avec le nom et la cause de Dieu, et a troublé et affaibli les frères. Nous ne voulons pas rejeter la responsabilité de cette
conduite sur un ou plusieurs frères en particulier, mais nous souhaitons reconnaître humblement notre responsabilité commune en cette affaire, ici en Australie." Ce compromis,
exceptionnellement rapporté dans les publications jéhovistes, rejette néanmoins la faute à tous les Témoins alors que c'était le dirigeant de la filiale, avec l'approbation du
président (Rutherford) qui n'avait rien trouvé à redire à cette situation lors du sa visite, qui avait mis en place ces activités commerciales.
- Immixtion dans les affaires du monde, violation de la neutralité
-
La Tour de Garde (anglais), 1er juin 1947, p. 173; Annuaire des Témoins de Jéhovah, 1983, chapitre "Australie"; Les Témoins de Jéhovah:
Prédicateurs du Royaume de Dieu, 1993, p. 641
|
- 1943, Suisse
- Service militaire
|
Voir article détaillé Compromis suisse de 1943
- Accusés durant la Seconde Guerre mondiale d'interdire le service militaire à leurs adeptes, les dirigeants
jéhovistes de Suisse firent rédiger une "déclaration" par un avocat, qu'il signèrent. Adressée aux autorités suisses, elle affirmait notamment ceci : « à aucun moment, ils
n'avaient vu l'accomplissement des obligations militaires comme une offense contre les principes et les aspirations de l'association des Témoins de Jéhovah », et « des centaines
de nos membres et de nos sympathisants ont accomplis leur obligation militaire et continuent à le faire » ; apparemment, le but de ce mensonge était de protéger le dernier bureau
européen encore en activité à ce moment-là. La communication avec Brooklyn était alors rompue. Bien que Knorr critiqua cette déclaration lors d'un congrès à Zurich en 1947, les
publications ultérieures de la WT donnèrent une autre version de cet épisode.[9]
- Mensonge, langage volontairement destiné à tromper
- Déclaration des TJ suisses; Lettre embarrassée de la WT; Les Bibleforshers et le Nazisme -
1933-1945, Sylvie Graffard & Léo Tristan, 6ème éd., pp. 53,54
|
- 1943-1989, Mexique
- Enregistrement comme société civile et culturelle
|
Voir article détaillé Enregistrement comme association culturelle au Mexique
- Au Mexique, alors que la Constitution de 1917 du pays prévoyait la nationalisation de tous les biens
appartenant aux religions, la Société Watch Tower décida de contourner la loi sur ce sujet: en effet, elle demanda à ce que la filiale du pays se présente au gouvernement comme
une société civile et culturelle, ce qui eut des conséquences sur les pratiques du culte des Témoins de Jéhovah, entrainant la suppression des cantiques et des prières lors des
réunions, le refus d'utiliser la Bible dans le cadre du porte à porte, et des changements de vocabulaire. Cette façon de procéder, que l'ex-membre du Collège Central Raymond Franz
considère comme une entorse aux principes de l'organisation, dura de 1943 à 1989, année au cours de laquelle le gouvernement demanda à la filiale de se faire enregistrer comme une
association religieuse.
- Double langage
- Franz, Raymond V. (2003), Crise de conscience, Atlanta : Commentary Press, pp. 200-07; WTBTS
(1995), Annuaire des Témoins de Jéhovah, Watch Tower Bible & Tract Society, pp. 168-25
|
- Années 1960, Mexique
- Affaire du service militaire
|
Voir article détaillé Compromis sur le service militaire au Mexique
- Nathan Knorr, Frederick Franz et le Collège Central de l'époque ont accepté que les jeunes Témoins du
Mexique payent des pots-de-vin d'environ 200 $ à des fonctionnaires mexicains. En retour, il recevaient un faux certificat attestant qu'ils avaient effectué un service militaire
d'un an et étaient maintenant reconnus comme réservistes de l'armée mexicaine. Certains de ces Témoins avaient pourtant des fonctions élevées dans la congrégation, telles que
surveillant de circonscription ou de district.
- Mensonge, double discours : dans d'autres pays, les TJ subissaient au même moment de terribles persécutions
parce qu'ils devaient refusaient d'acheter la carte obligatoire d'un parti politique (Malawi) ou étaient condamnés à d'éprouvantes peines d'emprisonnement pour leur refus du
service militaire.
- Franz, Raymond (2003), Crise de conscience, Atlanta: Commentary Press, pp. 110-35; Exemple de
fausses attestations; Autres scans
|
- Avant les années 1980, Colombie
- Fausses déclarations fiscales
|
- Le Comité de filiale de Colombie fut embarrassé par certaines règles de comptabilité définies par la Watch
Tower. De ce fait, lors de la visite d'un surveillant de zone envoyé par la Société, il prépara une liste de questions sur lesquelles il souhaitait des éclaircissements. Une
question avait trait au report de la filiale concernant un revenu présenté au gouvernement comme des "donations", alors que les livres de la Société le présentait comme un "retour
d'investissements", échappant ainsi à une taxe qui aurait placé la filiale comme une société commerciale. Une autre question concernait le statut des missionnaires, qui étaient
présentés comme des employés au Ministère du Gouvernement s'occupant des étrangers — ce qui était obligatoire pour les laisser entrer dans le pays —, alors que la filiale ne
déclarait aucun employé sur ses déclarations d'impôts. Raymond Franz précisa que cette façon de procéder était courante et que ce n'était pas la filiale qui prenait l'initiative
du mensonge — puisqu'elle-même était mal à l'aise de faire de telles déclarations —, mais que l'ordre émanait bien du siège mondial.
- Double langage, malhonnêteté, non-respect des lois de "César"
-
À la Recherche de la Liberté Chrétienne, Raymond Franz, Commentary Press, 2è éd. (angl.), 1999, pp. 280-82, le livre présente des photocopies de ces questions
|
- 1989-1990
- Gratuité des publications
|
- En 1988, l'évangéliste Jimmy Swaggart a été aux prises avec la justice dans l'affaire Swaggart Ministries v.
California Board of Equalization, affaire destinée à taxer les bénéfices tirés de la vente de matériel religieux. Ayant compris que la défaite de Swaggart pourrait entraîner
ensuite la taxation de ses ventes de publications, la Watch Tower a déposé un mémoire nommé Amicus Curiae davant la Cour suprême des États-Unis afin de déclarer
inconstitutionnel ce changement. Elle a soutenu donc Jimmy Swaggart et s'est associée avec d'autres religions, dont la Consicence de Krishna et les Églises du Christ. Toutefois,
le 17 février 1990, la Cour décida que l'État pouvait procéder à cette taxation, et un mois à peine plus tard, la WT décréta officiellement que ses publications seraient désormais
distribuées gratuitement selon le principes de "dons volontaires", présentant cela comme une mesure bienveillante destinée à simplifiée l'œuvre et à permettre aux personnes
nécessiteuses d'avoir plus facilement accès aux publications. La vraie raison de ce changement est mentionnée de manière tellement discrète dans le
livre Prédicateurs que peu de Témoins peuvent faire le rapprochement avec l'affaire Swaggart.[10] Par
ailleurs, cette mesure mit des années avant de s'appliquer aux pays les plus pauvres.
- Immixtion dans les affaires du "monde", mensonge
- Résumé de l'affaire Swaggart, U.S. Supreme Court Media; Transcript des arguments soumis à la Cour, U.S.
Supreme Court Media; Mémoire Amicus Curiae de la WT; À la Recherche de la Liberté Chrétienne, Raymond Franz, Commentary Press, 2è éd. (angl.),
1999, pp. 581,82
|
- 1992, Thaïlande
- Impression d'une Bible pour une société évangélique
|
- En 1992, la Société Watch Tower a accepté d'imprimer 2 000 exemplaires de la version de la Bible
thaïlandaise connue sous le nom "Bible OV83" pour le compte de la Société thaïlandaise de la Bible, membre des United Bible Societies, mais dans ce cas, la Bible portait
uniquement le tampon de cette société évangélique. La Société Watch Tower a également fait un tirage de 4 500 exemplaires pour son propre usage, mais cette fois-ci en indiquant
qu'elle en était l'éditrice avec la permission de la Société thaïlandaise de la Bible. Dans des correspondances datées de 1994 adressées au Révérend Somdee Poosawtsee, secrétaire
général de la Société thaïlandaise de la Bible (et par ailleurs directeur d'une école nommée "International Graduate School of Leadership" et fondée sur le modèle de
l'organisation Campus Crusade for Christ), Daryl Westfall, de l'organisation évangélique T.W. Ministries (Phoenix, Arizona, USA) fait remarquer que David Brown, un ex-Témoin ayant
travaillé au siège mondial de la Société Watch Tower, avait noté l'étonnante similitude entre les cartes utilisées dans la Traduction du Monde Nouveau et la
Bible thaïlandaise OV83, imprimée aux États-Unis, où seule la langue — l'anglais pour l'une, le thaï pour l'autre — différait. Il se demande ensuite comment la Société Watch Tower
a pu accepter ce compromis, compte tenu de sa diabolisation des religions de la chrétienté, et du fait qu'un Témoin ayant agi de la sorte aurait été excommunié. Dans ses
différentes réponses, le révérend Poosawtsee confirme qu'il n'y a pas eu de violation de copyright, qu'un accord a bien été passé entre les deux sociétés et que cette vieille
traduction de la Bible restaure le nom Jéhovah dans l'Ancien Testament.
- Collaboration avec "Babylone La Grande"
- "Watchtower and Thailand Bible Society Correspondence", courriers + scans de pages des deux Bibles;
Présentation du révérend Somdee Poosawtsee
|
- 1992-2001
- Affiliation avec le DPI de l'ONU
|
Voir article détaillé Organisation des Nations Unies
- Bien que l'ONU soit qualifiée par leur doctrine de « contrefaçon du Royaume de Dieu » instaurée par Satan
pour égarer les humains, et « qu'aucun chrétien ne doit soutenir cette organisation », le Collège Central a accepté de « soutenir l'ONU et ses actions » et de « mobiliser
l'opinion en faveur des Nations Unies », selon les conditions de la charte. La Société Watchtower est ainsi devenue un membre associé (une ONG) du Département d'information
publique de l'Organisation des Nations unies (UN/DPI) de février 1992 à octobre 2001. Suite à la révélation du scandale par un journal britannique le 8 octobre 2001, la Watch
Tower a décidé dans la précipitation de demander son retrait, seulement le lendemain de la publication de l'article. De nombreux Témoins de Jéhovah ont voulu obtenir des
explications de l'ONU, qui a décidé de publier sur son site officiel une lettre récapitulant cette affaire. Les différents porte-paroles de la Watch Tower donnèrent des
explications divergentes sur les raisons de cet affiliation. Finalement, le mouvement envoya une lettre à ses filiales, qui expliquait ses motifs: elle dit avoir voulu ainsi avoir
accès à la bibliothèque de l'ONU, et s'est retirée parce que les conditions d'adhésion auraient alors changé. Il s'agissait de mensonges, puisque l'accès aux documents de cette
librairie pouvait se faire sans s'affilier et les conditions d'affiliation n'ont pas été modifiées durant l'adhésion de la Watch Tower.
- Violation de la neutralité politique, affiliation avec la "bête sauvage", mensonges
- Demande d'affiliation; Résolution 1297 (XLIV) du Conseil économique et social qui rappelle les conditions
d'affiliation, La WT est dans la liste des ONG affiliées en 1997; Lettre de l'ONU résumant l'affaire; Lettre de la WT aux filiales; Lettre de l'ONU stipulant que les conditions
sont inchangées; Liste de documents en rapport avec cette question
|
- Juillet 1993, République tchèque
- Réponse aux questions du Ministère de la Culture sur le sang, le service militaire et civil
|
- Dans une lettre, le Ministère de la Culture de la République tchèque avait soulevé trois objections à la
demande de la Société religieuse des Témoins de Jéhovah qui souhaitait obtenir un enregistrement officiel: ces objections portaient sur trois points en particulier, à savoir s'il
était vrai que les Témoins de Jéhovah étaient tenus de refuser 1/ les transfusions sanguines pour eux ou pour leurs enfants; 2/ le service militaire; 3/ le service civil de
remplacement. Or, dans une lettre datée du 30 juillet 1993 et adressée au Ministère de la Culture représenté par P. Zeman, le Comité provisoire de la Société religieuse des
Témoins de Jéhovah (la branche tchèque de l'organisation), composé d'Eduard Sobicka et d'Ondrej Kadisa, a répondu aux trois questions : "Non, ce n'est pas ce que la Société
enseigne", puis a nettement édulcoré la position de la Watch Tower et a affirmé que le refus ne résultait que d'un choix volontaire de la part du fidèle. La lettre précise même
que la Bible ne dit rien sur le service civil, qui était pourtant strictement interdit à l'époque, tout comme la transfusion et le service militaire (qui, eux, le sont toujours).
Le but de cette distorsion de la réalité était d'obtenir la reconnaissance légale dans ce pays.
- Mensonge
- Scan de la lettre du 30 juillet 1993 du Preparatory Committee of Religious Society of Jehovah's Witnesses au
Ministère de la Culture : partie 1 et partie 2
|
- 1996-2002
- Actions dans une entreprise liée à l'armement
|
- La Société Watch Tower a été propriétaire à hauteur de 50% de l'entreprise privée Rand Cam Engine Corp.,
laquelle était spécialisée dans la fabrication de moteurs pour les avions de chasse de l'armée des États-Unis. Il s'agissait d'un don qu'elle avait reçu, et qu'elle n'a pas
refusé. Pour se défendre, la Watch Tower dit n'avoir pas été au courant et avoir été victime d'une erreur.
- 1/ La Société Watchtower interdit à ses membres le métier des armes, de faire la guerre même face à une
dictature, et même de travailler pour l'armée quelque soit le métier exercé.[11] Elle permet une entorse: si l'armée n'est pas
le principal client + 2/ Elle dénonce les placements des Églises de la chrétienté dans les industries d'armement ou de tabac,[12] alors qu'elle-même fait la même chose sans que les fidèles soient au courant.
- "Securities and Exchange Commission", document de 1996; "Securities and Exchange Commission", document de
2002; Lettre TJ, 11/11/02
|
- 1997, Russie
- Défenses judiciaire aux côtés d'une église pentecôtiste
|
- En 1997, la congrégation des Témoins de Jéhovah de Yaroslavl, en Russie, ainsi qu'une une église
pentecôtiste, furent menacées de dissolution car la loi stipulait qu'il fallait au moins quinze années d'enregistrement pour que la congrégation puisse être autorisée à poursuivre
ses activités. L'affaire fut portée en justice de façon conjointe par les deux mouvements religieux et la décision finale du tribunal leur fut favorable. Toutefois, dans un
article intitulé "Les Témoins de Jéhovah en Europe : quel type d'évolution ?", la sociologue Angélique Sacriste s'étonne: "Chose surprenante, [les Témoins de Jéhovah] renoncèrent
à leur séparatisme habituel pour faire cause commune avec l'Église pentecôtiste de la Glorification de Khakassia afin d'engager une procédure de contestation de la loi de 1997".
- Collaboration avec "Babylone La Grande"
- "The problems of Religious Freedom in the Decisions of the Russian Constitutional Court", Galina Krylova,
sur le site du CESNUR; "The Church in Russia: Between the Law and Administrative Practice", Mark Elliott, sur East-West Church & Ministry Report; Sectes, Églises,
Mystiques — Échanges, conquêtes, métamorphoses, sous la direction de Bernadette Rigal-Cellard, collections Religions et Civilisations, éditions Pleine Page, p. 241 (ISBN
2-913406-08-4)
|
- Mars 1998
- Affaire du sang bulgare
|
- La Société Watch Tower s'est engagée par écrit, devant le secrétaire de la Commission Européenne des Droits
de l'Homme, à ne pas surveiller les choix de ses adeptes en matière de transfusion sanguine et à ne pas appliquer de sanctions aux membres qui en accepteraient (cf l'alinéa 2.1 et
2.2 du rapport de la commission adoptés le 9 mars 1998), et à intégrer cette résolution dans ses statuts. Toutefois, l'organisation a ensuite envoyé une lettre aux Témoins de
Jéhovah, aux Comités de Liaison Hospitaliers et aux médias stipulant que la doctrine sur ce point était inchangée et que les adeptes acceptant une transfusion seraient passibles
d'exclusion; ces lettres contredisaient donc l'engagement que l'organisation avait pris officiellement devant les autorités gouvernementales. Le but de ce mensonge était d'obtenir
le statut de religion qui leur aurait été refusé le cas échéant.
- Mensonge, double langage : l'un devant les autorités, l'autre envers les adeptes
- Lien fournissant les scans de tous les documents sur cette affaire
|
- 10 au 12 septembre 1998
- Participation au CESNUR
|
- La Société Watch Tower figure dans le programme officiel d'une conférence intitulée "Les minorités
religieuses à l'aube du XXIè siècle, organisée à Turin par le Centre pour l'étude des nouvelles religions (CESNUR), association défendant les mouvements minoritaires socialement
contestés. Dans la session 'Jéhovah's Witnesses : sociological and legal perspectives' apparaissent deux représentants de la Watch Tower et les avocats jéhovistes Alain Garay et
Carolyn R. Wah. Toutefois, leur participation fut annulée par la Watch Tower après que l'affaire ait été rendue publique par David Reed, un ex-Témoin, dans son
périodique Comments from the Friends, dans lequel il se demande comment les Témoins, vu leur doctrine de stricte séparation avec les autres religions, peuvent
participer à un tel colloque, aux côtés de représentants d'autres cultes minoritaires. Une lettre du CESNUR expliqua les raisons de l'annulation par la Watch Tower, mettant en
cause le magazine de Reed, l'ex-Témoin. L'un des représentants des mormons, lui-même mormon et avocat, menaça Reed de poursuites judiciaires.
- Collaboration avec Babylone la Grande
- Tract du CESNUR présentant le programme de la réunion, Programme complet de la réunion, site du CESNUR;
Lettre du CESNUR expliquant pourquoi la WT renonce à participer; Lettre de l'avocat mormon; Michael Homer, avocat mormon
|
- 15 octobre 1999
- Participation au Hansard Committee
|
- La branche australienne de la Watch Tower envoya son avocat, Donald MacLean, et un représentant officiel,
Vincent Toole, à une réunion de l'Official Committee Hansard, placée sous l'autorité du Parlement, à Sydney. La réunion fut destinée à promouvoir et protéger la liberté de
religion et de croyance. Les intervenants jéhovistes évoquent le statut de la Watch Tower dans d'autres pays et demandent plus de tolérance par rapport à leur refus de la
transfusion sanguine.
- Immixtion dans les affaires du "monde"
- Official Committee Hansard — Australia's efforts to promote and protect freedom of religion and belief, 15
octobre 1999, voir pp. 4, 61-76
|
- 7 avril 2000
- Journée mondiale de la santé
|
- Des Témoins de Jéhovah ont participé à la célébration de la Journée mondiale de la santé 2000, aux côtés de
nombreux membres de l'Organisation mondiale de la santé (OMS) et de représentants du gouvernement. Avec pour slogan "La sécurité du sang commence par moi – Sang donné, vies
sauvées", les objectifs de cette célébration était d'"améliorer la prise de conscience de problèmes liés au sang dans le monde; encourager les États Membres à s'investir pour
assurer le bon fonctionnement de leurs programmes nationaux transfusionnels et à mettre en place une législation ou un cadre juridique pour assurer la sécurité transfusionnelle;
promouvoir le don régulier et fidéliser des donneurs de sang altruistes, bénévoles et non rémunérés, recrutés parmi les populations à faible risque".[13] Lors d'un congrès organisé au Nicaragua sur ce thème, des Témoins de Jéhovah étaient présents.
- Événement à caractère principalement politique et en faveur des transfusions. Peut éventuellement expliquer
en partie pourquoi la Watch Tower laisse davantage de questions à la conscience du fidèle en rapport avec ce sujet.
- "Safe blood starts with me! Blood saves lives! — Stories and souvenirs from World Health Day 2000 together
with useful information on blood safety", p. 53 notamment (document de l'OMS)
|
- 3 au 5 octobre 2000
- Forum international de Vilnius
|
- La Société Watch Tower fut enregistrée comme ONG au forum de Vilnius sur l'époque de l'Holocauste Pillage
des biens culturels. Cette rencontre, visant à la coopération internationale, fut dirigée par le Secrétaire Général du Conseil de l'Europe et le Premier Ministre de la République
de Lituanie, et 38 pays y ont participé. Le but était entre autres de "discuter des besoins pour les politiciens, les juristes, historiens et conservateurs de musées dans divers
pays pour diffuser des informations sur la collecte des biens culturels des victimes de l'Holocauste" et "d'évaluer les activités des États membres du Conseil de l'Europe".
- Participation aux affaires du "monde"
- "Présentation de la Société Watch Tower au forum de Vilnius", 3-5 octobre 2000
|
- 2002
- Argent provenant d'une firme de tabac
|
Voir article détaillé Henrietta M Riley Trust
- Des documents publics de comptabilité révèlent qu'une société basée à Détroit, la Henrietta M Riley Trust, a
pour but de "soutenir la Watch Tower Bible & Tract Society", en lui apportant des sommes d'argent provenant notamment d'entreprises, parmi lesquelles figurent en 2002 Philip
Morris Companies Inc, l'un des principaux producteurs de tabac au monde. Bien d'autres entreprises sont citées dans les documents de comptabilité des années suivantes.
- Double discours : les fidèles ne peuvent pas travailler dans des entreprises liées au tabac.
- Return of organization exempt from income tax, 1 mai 2001 - 30 avril 2002, partie 1, partie 2 partie 3,
Henrietta M Riley Trust, sur GuideStar (s'enregistrer sur le site pour accéder à des documents officiels); Henrietta M Riley Trust 33b006006 FBO Watch Tower Bible, sur NCCS
(cliquer sur les documents en bas pour les années 2003 à 2009)
|
- 2003
- Association avec un organisme de l'ONU
|
- En 2003 la Watch Tower a été cliente d'un organisme de l'ONU, l'IAPSO (Inter-Agency Procurement Services
Organisation). Celui-ci a pour but d'acheter en gros du matériel spécifique pour l'ONU et ses actions de développement et à fournir des formations sur la manière de gérer des
marchés publics relatifs à l'aide humanitaire et au développement. Ainsi, la Watch Tower a soit collaboré avec l'ONU, soit a loué ses services pour être aidée. Les buts étaient
probablement d'améliorer l'image publique de l'organisation grâce à leurs participations humanitaires, de s'étendre en Afrique et d'économiser de l'argent.
- Association avec une partie de la "bête sauvage"
- UNDI/IAPSO, review 2003 (voir p. 30); Conditions des services de l'IAPSO
|
- 2004-2005 au moins
- Investissement dans une holding
|
- Des documents de comptabilité publique révèlent qu'au moins en 2004 et en 2005, la Société Watch Tower était
impliquée avec une très puissante holding financière américaine, la JP Morgan, via le "JP Morgan Liquid Assets Money Market Fund", détenant entre 6 et 8% du fonds. Or, en 2004,
cette société affichait 3,41 milliards de dollars de fonds.
- Participation aux affaires du "monde"
- Documents du site de la U.S. Securities and Exchange Commission: 1, 2 (page 51), 3 (page 117); Données de
2004 sur le JP Morgan Liquid Assets Money Market Fund; Site de JP Morgan
|
- 8 et 9 juin 2005
- Participation à l'OSCE à Cordoue
|
- La Société Watch Tower fait partie de la liste des Organisations non gouvernementales qui participèrent à la
conférence de l'Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE), organisme revendiquant lui-même des activités dans les domaines "politico-militaire et
économico-environnementale"[14]. Les Témoins de Jéhovah figurent deux fois : 'The European Association of Jehovah's Christian
Witnesses' avec Paul Gillies comme représentant (Belgique, p. 3, aux côtés de l'Église de Scientologie), et 'Watch Tower Bible and Tract Society of Pennsylvania' avec Gregory
Allen (USA, p.7).
- Violation de la neutralité politique
- Liste des ONG enregistrés pour la conférence de l'OSCE sur l'antisémitisme et d'autres formes d'intolérance,
Ministère des Affaires Étrangères et de la Coopération
|
- Octobre 2006
- Participation à l'OSCE à Varsovie
|
- La Société Watch Tower fait à nouveau partie de la liste des ONG qui participèrent à la conférence de l'OSCE
(voir plus haut), laquelle a abordé des sujets à caractère ouvertement politiques et ayant trait aux affaires du "monde". Les Témoins figurent trois fois : 'Association cultuelle
des Témoins de Jéhovah de France' (Jean-Claude Pons, France, p. 51), 'European Association of Jehovah's Christian Witnesses' (représentée par Marcel Gillet, Paul Gillies et Luca
Toffoli, Belgique et Royaume-Uni, p.59), 'Office of General Counsel for Jehovah's Witnesses' (Gregory Allen, USA, p. 77), et 'Watch Tower Bible and Tract Society' (Michal
Hoszowski, Pologne, p. 84).
- Violation de la neutralité politique
- Liste des ONG enregistrés pour la conférence de l'OSCE sur la dimension humaine, Bureau des Institutions
Démocratiques et des Droits Humains, Programme de la conférence de l'OSCE
|
- 26 février 2007
- Dialogue inter-religieux avec le gouvernement en Irlande
|
- Dès novembre 2004, le Gouvernement irlandais annonça son intention de dialogue formel avec les diverses
confessions religieuses du pays (baptistes, méthodistes, orthodoxes, juifs, musulmans, Armée du salut, unitariens, quakers, mormons...). Finalement, en 2007, les représentants de
toutes ces religions, y compris les Témoins de Jéhovah, participèrent à une réunion inter-religieuse de dialogue avec le Gouvernement à Dublin. Introduite par le Premier ministre,
le but de cette réunion était de discuter des domaines d'intérêt commun.
- Violation de la neutralité politique, œcuménisme, participation aux affaires du "monde"
- "Ahern to launch talks between State and religious leaders"; Débats du Parlement irlandais prévoyant cette
réunion
|
- 24 juin 2008
- Dialogue avec le gouvernement vietnamien
|
- Un spécialiste des droits de l'homme de l'Office of General Counsel des Témoins de Jéhovah, faisant partie
d'une délégation de l'Institute for Global Engagement, un organisme défendant la liberté de religion, a rencontré en compagnie de représentants d'autres religions le Premier
Ministre du Vietnam ainsi que plusieurs membres du gouvernement. Lors de la discussion, Gallina a remercié le Premier Ministre pour l'invitation du gouvernement faite aux Témoins
de Jéhovah de s'enregistrer.
- Participation aux affaires du "monde"
- "IGE Delegation Meets with Vietnam's Prime Minister", 24 juin 2008, Institute for Global Engagement
|
- Septembre - octobre 2008
- Participation à l'OSCE
|
- Philippe Goni est l'un des principaux avocats des Témoins de Jéhovah : par exemple, il permit la
reconnaissance du mouvement en Bulgarie devant les instances européennes en 1998, et le défendit fréquemment aux côtés de l'avocat Témoin de Jéhovah Alain Garay sur les questions
relatives au culte, à la transfusion sanguine et au service civil. En outre, il a été le président de l'Association médico-scientifique d'information et d'assistance du malade
(AMS), et a écrit un livre intitulé Les Témoins de Jéhovah - Pratique cultuelle et loi du 9 décembre 1905 (2004, L'Harmattan). Il est également délégué du
parlement français dans l'Association Européenne de Droit Rural. Or, il enregistra son cabinet parisien comme ONG et figura parmi les participants à l'OSCE en 2008, probablement
afin de défendre les intérêts du mouvement religieux sans que le nom de celui-ci ne soit mentionné.
- Participation aux affaires du "monde"
- Liste des participants à la conférence de l'OSCE, p. 45; Conseil National des Barreaux; Exemple où Goni a
défendu les TJ; Présentation du livre de Goni, par l'historien Bernard Blandre; "Board of Management 2009/2011", European Council for Rural Law
|
- 9 et 10 juillet 2009
- Participation à l'OSCE à Vienne
|
- Quatre organismes de la Watch Tower enregistrés comme ONG participèrent à la conférence de l'OSCE (voir plus
haut) à Vienne sur le thème de la liberté de religion et de croyance : 'Administrative Centre of Jehovah's Witnesses, Russia' (Russia), 'Association cultuelle des Temoins de
Jehovah' (France), 'European Association of Jehovah's Christian Witnesses' (Belgique) et 'Office of General Counsel for Jehovah's Witnesses' (USA).
- Violation de la neutralité politique
- Liste des participants à la conférence de l'OSCE; Contenu de la conférence
|
- 2010
- Tentative d'enregistrement comme ONG internationale au Népal
|
- Ratna Bahadur Gaha Magar, le trésorier de la Social Welfare Council, a déclaré que la demande d'enregistrement de la Société Watch Tower comme ONGI (Organisation
Non-Gouvernementale Internationale) au Népal a été refusée, car elle son but était de diriger des activités religieuses, précisant que "le Conseil n'accorde pas la permission à
toute organisation à travailler au Népal si l'objectif de l'organisation est d'étendre la religion". En désirant obtenir ce statut, la Société Watch Tower émettait ainsi le désir
de participer à et/ou modifier la vie collective d'une nation, exerçant ainsi une activité de nature politique, ce qui est incompatible avec sa doctrine de stricte séparation avec
le monde.
- Violation de la neutralité politique, immixtion dans les affaires du "monde"
- "Missionary activities of INGOs rife", sur Repùblica
|
- 4 novembre 2010
- Participation au monde de la finance
|
- Fondée en 2000, la Brazilian Association of Private Equity and Venture Capital (ABVCAP) est une organisation
favorisant le développement des investissements à long terme, contribuant notamment à améliorer les conditions de l'industrie. Selon l'organisation elle-même, ses missions sont
"le développement, la croissance durable, et l'intégration du marché". Elle cherche à développer et améliorer toutes formes de placement à long terme au Brésil, insiste sur
"l'intégration stratégique dans le marché des capitaux" et travaille pour "stimuler les actifs et les sociétés cotées sur le marché boursier". Ses activités ont pour but de
"faciliter la relation entre les membres locaux et mondiaux de la communauté d'investissement à long terme". Or, un document résumant le déroulement d'une réunion du 4 novembre
2010 organisée avec la British Venture Capital Association (BVCA), indique que la filiale jéhoviste d'Angleterre était présente, sous le nom "Watch Tower Bible & Tract Society
of Britain" (p. 3). La réunion était organisée en association avec la UK Trade & Investment, et en partenariat avec d'autres sociétés commerciales.
- Participation aux affaires du "monde"
- Programme de la réunion du 4 novembre 2010, site de la BVCA, voir p. 3
|
- 2011
- Participation au monde de la haute finance
|
- Les Hedge Funds, les investisseurs institutionnels et fonds des Hedge Funds se sont réunis au British Museum
pour le Forum 2011, les 13 et 14 septembre. Plus de 350 participants, dont la Société Watch Tower, ont débattu de l'investissement des fonds à long terme, et les sujets abordés
comprenaient les marchés émergents, les placements de valeur, la planification des successions, et d'autres sujets relatifs à la finance. Ainsi, la Watch Tower rencontre
annuellement le monde de la haute finance et établit des plans pour l'avenir, et ceci bien qu'elle proclame la fin imminente.
- Participation aux affaires du "monde", ne se considère plus comme "résidente étrangère" sur terre
- "InvestHedge Forum 2011", sur le site Hedge Fund Intelligence (voir la liste"Investors"); "Hedge fund", sur
Wikipédia anglophone
|
- 19-21 mars 2012
- Participation au monde de la finance
|
- Une conférence intitulée Africa Investment Summit 2012 eut lieu pendant trois jours en mars 2012 au One
Whitehall Place, à Londres. Cette réunion, destinée aux investisseurs de fonds de grande taille, visait les investissements sur le continent africain dans les secteurs de
l'immobilier, des énergies alternatives, des infrastructures, des hedge funds, des matières premières, du capital-risque, du marché des changes, entre autres. Or, la liste
officielle des participants comprenait, aux côtés de nombreuses grosses sociétés, deux représentants officiels de la filiale jéhoviste d'Angleterre ("Watch Tower Bible & Tract
Society of Britain"): le secrétaire trésorier et le conseiller financier.
- Participation aux affaires du "monde"
- Programme de la réunion des 19 au 21 mars 2012, site de l'Africa Investment Summit, voir p. 2; Présentation
de l'One Whitehall Place
|